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on ze road toujours...
12 février 2008

deux autres jours plus loin...

 

Un dimanche soir pluvieux à Catondica…

Je ne pouvais pas passer ma vie chez Fred. De toute façon, ce dimanche, il repartait en mission au Congo et moi je repartais pour plus loin. Il y’ avait du vent un peu frais et un ciel laiteux ; Fred m’a dit que ça annonçait la sécheresse, je pouvais donc repartir rassuré. Après cent bornes sur la route de Mutare, j’ai voulu me reprendre une dernière dose animale avant de quitter le pays. Sur la droite, à trente bornes de la route principale, il y’a une ancienne exploitation de tabac transformée en petit lodge avec une rhino-farm. On y trouve bien quelques rhinosrhinocéros très protégés, puis une hyène apprivoisée et aussi, enfin, un jeune éléphant de douze ans, déjà gros comme quatre vaches, qui se laisse caresser derrière les oreilles, la où c’est tout doux.tronche_de_hy_ne Avec sa grosse saucisse de trompe, il m’a même palpé les couilles ; comme pervers pépère, le salaud…décidément les éléphants ne respectent plus rien! Pourtant, j’etais tout propre, j’avais change de slip au debut du mois, bien comme y’faut...non mais ch’te jure ! Épaté par ma traversée d’Afrique le jeune gérant m’a offert la balade et le casse croûte ; trop cool la rhino farm d’Enire… La région d’Harare, c’est du mille cinq cents d’altitude, le soir ça caille un peu, et aussi la journée quand il n y’a pas de soleil. Et justement, contrairement aux prévisions de Fred, la météo vire tout doucement au ciel menaçant. Vers l’Est, le paysage devient montagneux, avec les forêts de conifères et les vertes collines, on a plus trop l’impression d’être en Afrique. C’est plutôt joli la descente vers Mutare, puis après il y’a la douane qui se passe sans problème. J’ai un peu dû me faire entuber par les changeurs parce qu’arrivé à la station, j’ai même pas pu faire le plein avec ce qu’ils m’avaient filé; mais bon, c’est toujours comme ça le change frontalier à l’arrache. Le matin on t’offre le brunch à côté des rhinocéros et le soir tu te fais entuber à la douane, c’est ce qui s’appelle une journée équilibrée. Après le passage, je m’étais dit que je m’engagerais sur la route qui remonte vers Téte et que je trouverais bien une piaule sur la route. Mais la route est devenue une piste, et comme la pluie est revenue avec la nuit, la piste est devenue glissante et j’ai senti tout doucement se pointer le plan galère. C’était juste comme ça, pour me rappeler que j’avais bien replongé dans le voyage, parce que la route est redevenue goudronnée et la pluie a cessé. Après quarante bornes en nocturne, je suis arrivé à Catondica où il n’a pas été bien compliqué de trouver une petite piaule d’où on peut entendre brailler des mômes d’un côté et des supporters de la finale de la coupe d’Afrique de l’autre, tout ça sur fond de retour d’averse sur le toit en tôle. Il me reste à ressortir les boules Quiès…c’est comme ça…je ne suis plus chez Fred à boire un bon petit vin d’Afrique du sud à côté de la piscine, je suis de nouveau en voyage…

                                       elefant2

Plein de bornes encore le lendemain pour arriver au Malawi, petit pays montagneux et verdoyant qui s’étire le long du lac qui porte le même nom. Parfois on se croirait presque en Suisse quand on regarde ces jolis paysages. Pour rentrer dans ce pays, le visa est gratos, mais il faut prendre une assurance automobile super obligatoire, ils insistent beaucoup là dessus. Je me suis arrêté au centre culturel de Blantyre pour pas grand chose, finalement…juste pour constater que leur connexion internet est vraiment pourrie et me faire braquer mon appareil photo dans le parking…le temps d’en retrouver un autre, me v’là bon pour n’envoyer que du texte…de toute façon, je vais reprendre de la piste pour rejoindre l’autre côté du Mozambique, il n’y aura peut être pas de blog pendant quelques jours, on se retrouvera au bord de l’océan…

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